L’univers des Halles de Nîmes
Ici, c’est un réveil qui ne sonne jamais pour rien. Tous les matins, dès l’aube, les Halles s’animent. Les volets de fer se lèvent, les cagettes s’empilent, les premiers pas résonnent sur un sol encore brillant. Les commerçants se saluent, les habitués retrouvent leur banc. Le marché s’éveille dans une chorégraphie familière et précieuse.
Les Halles de Nîmes, c’est bien plus qu’un bâtiment. C’est le ventre de la ville. Un lieu qui rassemble, qui nourrit, qui fait lien.
Un monde inpiré par la « Belle époque », où les produits parlent avant même d’être cuisinés, où les visages comptent autant que les étiquettes, où tout est à portée de main, à portée de voix.
C’est là, au milieu de ce trop plein de vie et d’envies, qu’Emmanuel a posé sa cuisine. Pas en retrait, pas à l’écart. En plein cœur. Parce que c’est ici que tout commence : le choix d’un légume, la discussion avec un producteur, l’inspiration du jour née d’une pêche miraculeuse. La Pie qui Couette, c’est un comptoir dans la lumière du marché. Une cuisine de face, dans la vérité des Halles.
“Cuisiner ici, ce n'est pas juste choisir les bons produits. C’est les voir arriver, les sentir, en parler, les défendre. Aux Halles, on cuisine avec les mains, les yeux, le nez… tout est en éveil.”
Histoire des Halles de Nîmes
Nées sous un autre siècle, à un moment où vapeur, électricité et chemin de fer transforment la France, les Halles furent érigées en un temps record d’un an, sous la direction des architectes choisis suite à une délibération municipale du 22 mars 1881. Inaugurées les 9 et 10 novembre 1884 par le maire Ali Margarot, elles symbolisent alors un modernisme engagé. Résistantes aux deux conflits mondiaux, elles reprennent pleinement leur activité dès 1947. Depuis, elles ont su se réinventer, tout en conservant ce charme d’antan et cette convivialité qui font d’elles un patrimoine vivant de la ville.
Et aujourd’hui
Classées parmi les 30 meilleurs marchés alimentaires du monde par le Financial Times, celles de Nîmes se distinguent aux côtés de grands noms comme le marché de San Miguel à Madrid ou le Tsukiji au Japon, saluant la qualité de ses stands, l’authenticité de ses étals et son ancrage local. En lire plus …